PSAUME 58
Délivre-moi de mes ennemis, mon Dieu ; de mes agresseurs, protège-moi.
Délivre-moi des hommes criminels ; des meurtriers, sauve-moi.
Voici qu’on me prépare une embuscade : des puissants se jettent sur moi.
Je n’ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur, pourtant ils accourent et s’installent. Réveille-toi ! Viens à moi, regarde,
Seigneur, Dieu de l’univers, Dieu d’Israël : [lève-toi et punis tous ces païens, sans pitié pour tous ces traîtres de malheur !
R / Le soir, ils reviennent : * comme des chiens, ils grondent, ils cernent la ville.
Les voici, l’écume à la bouche, l’épée aux lèvres : « Qui donc entendrait ? »
Mais toi, Seigneur, tu t’en amuses, tu te ris de tous ces païens.]
Auprès de toi, ma forteresse, je veille ; [R] oui, mon rempart, c’est Dieu !
Le Dieu de mon amour vient à moi : avec lui je défie mes adversaires.
[Ne les supprime pas, Seigneur, de peur que mon peuple n’oublie ! Que ta puissance les terrasse et les disperse, Seigneur, notre bouclier !
Ils pèchent dès qu’ils ouvrent la bouche ; + qu’ils soient pris à leur orgueil puisqu’ils mentent et qu’ils maudissent !
Dans ta colère, détruis-les ; détruis-les, qu’ils disparaissent ! Alors on saura que Dieu règne en Jacob et sur l’étendue de la terre.
R / Le soir, ils reviennent : * comme des chiens, ils grondent, ils cernent la ville.
Ils vont en quête d’une proie, * affamés, hurlant dans la nuit.]
Et moi, je chanterai ta force, au matin j’acclamerai ton amour. Tu as été pour moi un rempart, un refuge au temps de ma détresse.
Je te fêterai, toi, ma forteresse :
[R] oui, mon rempart, c’est Dieu, le Dieu de mon amour.