PSAUME 140
Seigneur, je t’appelle : accours vers moi ! Écoute mon appel quand je crie vers toi !
Que ma prière devant toi s’élève comme un encens, et mes mains, comme l’offrande du soir.
Mets une garde à mes lèvres, Seigneur, veille au seuil de ma bouche.
Ne laisse pas mon cœur pencher vers le mal ni devenir complice des hommes malfaisants. Jamais je ne goûterai leurs plaisirs :
que le juste me reprenne et me corrige avec bonté. Que leurs parfums, ni leurs poisons, ne touchent ma tête ! Ils font du mal : je me tiens en prière.
Voici leurs juges précipités contre le roc, eux qui prenaient plaisir à m’entendre dire :
« Comme un sol qu’on retourne et défonce, nos os sont dispersés à la gueule des enfers ! »
Je regarde vers toi, Seigneur, mon Maître ; tu es mon refuge : épargne ma vie !
Garde-moi du filet qui m’est tendu, des embûches qu’ont dressées les malfaisants.
Les impies tomberont dans leur piège ; seul, moi, je passerai.